Hold-up électoral

Publié le par Claudine Dunas-Doukhan

En ces temps de pllogo-parti-socialisteans de rigueurs à répétition et de souffrance populairepartout en Europe, il serait utile de mettre en avant nos propositions et desouligner les grands axes du plan élaboré par notre candidat François Hollande.Au niveau local, l’embellissement du centre-ville ne suffit pas à absoudre unmaire désordonné et inefficace.

Mais aujourd’hui, c’est de mon parti qu’il faut que je vous parle. Celui danslequel je milite depuis quinze ans pour changer la vie. Engagée avec Ségolène Royal, je me bats pour imposer des idées plutôt que des manœuvres, durenouvellement pour lutter contre le cumul des mandats.

Et voici que l’article publié hier par l’Union met à bas toutes cesespérances, que je suis loin d’être seule à partager et qui se retrouve chez nombre de militants socialistes de tous les courants. Le schéma actuellement décidé pour l’Aisne par la commission nationale électorale et soutenu parquelques responsables locaux, accorde une prime aux sortants et impose des décisions contraires à la volonté unanime des militants, à Soissons de pouvoir investir leur maire et à Château-Thierry de permettre à un socialiste de porter les couleurs du Parti socialiste.

Qu’on ne s’y trompe pas, je ne me résignerai pas. Jeserai candidate à l’investiture, pour proposer à nos militants une alternative à ces arrière-cuisines dont personne ne veut plus. Et je serai plus que jamais impliquée dans la préparation des élections municipales, afin qu’un autre projetde gauche puisse être proposé aux habitants de notre ville. Château-Thierrymérite mieux que ce hold-up électoral qui empêche le débat légitime entre des forces politiques qui s’affrontent au niveau local et que l’on contraint à s’entendre.

 

Par des coups de billard à trop de bandes, Jacques Krabal pense pouvoir contourner les forces militantes du sud de l'Aisne pour pouvoir imposer sa candidature à l'ensemble de la circonscription. Mais qu'il ne s'y trompe pas, personne n'est dupe. Qu'il se retourne, il est seul. Aucune force politique structurée (à part le PRG, qui totalise 18 voix aux primaires socialistes sur les cinq cantons du sud de l'Aisne) ne le soutient. Et tout le monde le sait.

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